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21 juin 2013 5 21 /06 /juin /2013 13:20

 

 

  humble-ou-puissant.jpg

 

 

 

 

L'Agya et le dharma. 

 

 

Dans la vie d'un Marcheur* [pratiquant de la Madhyama-màrga] il y a deux choses qu'il faut bien distinguer, deux choses à mener de front, mais deux choses bien différentes : la première chose c'est le dharma*, la deuxième c'est l'Agya*.

 

 

 

On observe l'Agya tout le temps, on doit le faire en s'acquittant de son dharma, de ses obligations, ses devoirs humains, d'homme, de père, d'époux, d'épouse, de citoyen, en allant voter, d'usager de la route, en respectant le code, de justiciable, en respectant les lois, de frère, de sœur, d'employé. Ce n'est pas incompatible avec l'Observance de l'Agya. On doit observer l'Agya et assumer ses devoirs ; ça fait partie du Service*. Comme de faire sa vaisselle ! D'ailleurs faire sa vaisselle ça peut-être un dharma si on la fait pour sa famille, si on est payé pour la faire dans un restaurant. Qu'importe, ce sont deux choses différentes.

 

 

 

Le but de la vie n'est pas d'assumer son dharma, le but de la vie n'est pas d'avoir un métier, le but de la vie n'est pas de gagner sa vie. A l'origine un métier c'est fait pour gagner sa vie, mais on n'a pas besoin de gagner sa vie, sa vie on la déjà ! En fait il s'agit de gagner les moyens de sa subsistance.

 

 

Gagner sa vie. 

 

 

Avant les gens ne travaillaient pas, dans le sens que l'on entend aujourd'hui : avant les gens travaillaient tout le temps mais pour eux. Ils étaient en auto-suffisance. Pas seulement à l'époque des cro-magnons. Avant les gens ils étaient chasseurs, cueilleurs, nomades, puis agriculteurs, éleveurs, sédentaires. Ensuite certains on fait des pots de terre, des amphores. Ils ont vu que leur production intéressait d'autres gens, pour stocker l'huile, le blé, la cervoise ou le vin, pour transporter loin ces denrées, en chariot, à dos d'ânes et de chevaux, par bateau et ils se sont spécialisés dans la poterie, d'autres sont devenus forgerons, pour fabriquer les outils et, bientôt, les armes pour protéger le village et chasser. D'autres encore se sont fait bûcherons, charbonnier et ils vivaient de troc. Cette répartition et cette spécialisation des tâches a permit a chaque métier de produire plus, libérant le temps utile à la production agricole. Ensuite on a inventé l'argent et c'est là que tout a commencé à se détraquer. On est arrivé à une société où l'on a oublié quel était le but de sa vie.

 

 

 

Pour nous le but de notre vie c'est quoi ? C'est d'avoir un métier pour gagner sa vie. Ce n'est pas le but d'une vie, ça : d'avoir un métier pour gagner sa vie ! C'est bien d'avoir un métier pour gagner sa vie, ou un moyen de subsistance comme de faire la manche, à la façon de ces moines bouddhistes, en Asie, qui vont dans les rues et tendent leurs récipients. Les gens viennent leur donner du riz, des billets et se sentent honorés de leur donner. Ce n'est pas eux qui font une fleur aux moines, c'est les moines qui leur font un cadeau en leur offrant l'opportunité de leur donner quelque choses. Les moines ne s'humilient pas en faisant la manche, c'est pas le genre. Ils se la pètent un peu, dans leurs beaux vêtements sacerdotaux et c'est les laïques qui ont l'honneur de servir les moines. C'est une autre mentalité.

 

 

Le but de la vie.

 

 

Le but de notre vie n'est pas de la gagner. Ce serait complètement idiot. C'est quoi le but de la vie ? C'est de gagner sa vie ! J'ai fais vingt ans d'études, j'ai travaillé quarante ans et quoi ? J'ai une maison et quoi ? Il me reste vingt ou trente ans de vie et je meurs. Et c'était quoi le but de ma vie ? D'avoir un métier ? Et que font-ils ceux qui n'en ont pas ? Que sont-ils ?

 

 

 

Ce serait drôle si celui là, qui bénéficie des aides sociales se fasse faire une plaque de cuivre gravée et qu'il la pose au mur de sa maison. Il y aurait gravé : monsieur untel, chômeur. Il se ferait faire des cartes de visite et il les distribuerait. Ce qui définit un être humain ce n'est pas sa situation sociale, même pas son genre, s'il est homme ou femme, son type, berbère, sémite, indo-européen ni sa religion, son âge, non. Une fleur est une fleur quelle soit mâle ou femelle, pour les espèces dioïques*. Un être humain est humain Ce qui le définit c'est la vie qui l'anime et nous, Marcheurs, on sait bien quelle est cette vie.

 

 

 

Le but de la vie, de cette existence qui nous occupe maintenant, pleine de cette vie que l'on a en nous n'est absolument pas de gagner notre vie. Il faut subvenir à nos besoins, mais ce n'est pas le propos de notre existence. Pourquoi une grande majorité des gens, dans nos pays riches, sont-ils frustrés ? Ceux qui ont un gagne pain qui n'est pas une passion gratifiante. Parce que le fait de gagner leur vie ne leur suffit pas.

 

 

 

Le but de notre vie c'est de vivre en symbiose avec cette part de Dieu que l'on a en soi, de vivre en trois dimensions : le corps, le mental et l'âme. Le but de la vie est aussi de rendre justice à sa Grâce, de lui rendre grâce reconnaissant son omniprésence : « Je suis en vie, je vois, j'entends, je touche, je sens et ressens grâce à toi, merci Seigneur. »

 

 

Être humain.

 

 

Rendre grâce à Dieu ça peut-être fait d'une façon toute conceptuelle, en allant dans une église, un temple, une mosquée ou une synagogue et de prier, de dire des mots que l'on nous a dit de dire, en mémoire de lui. On peut aussi rendre grâce à Dieu en remettant nos vie entre ses ''mains'', de faire ce qu'il veut que nous fassions.

 

 

 

Ce qu'il veut, déjà, c'est que nous soyons ce qu'il nous a fait : des êtres humains et un être humain ce n'est pas qu'un corps et un mental pour se mouvoir et agir dans la sphère matérielle. Il est aussi l'âme, pour être dans la dimension spirituelle. Quand on est en trois D, physique, intellectuelle ou mentale et spirituelle, alors on est un vrai être humain, complet. Seulement là, à cette condition on peut se dire ''être humain''. Certains peuples dits natifs, comme les indiens d'Amérique, ne considéraient comme véritablement humains que ceux qui se comportaient en humains, c'est à dire avec conscience. Le signe de cette conscience ? Le respect dont ils faisaient preuve vis à vis de tout le vivant, de la mère nature...Ce qui était loin d'être le cas des hommes blancs !

 

 

 

On considère les gens en fonction de leur travail et de leurs moyens financiers : bonjour, tu gagne combien ? Bon d'accord. On ne va pas dans les mêmes restos, rassure moi, parce que tu es fringué, faut voir comme ! Nos enfants ne vont pas dans les mêmes écoles, ils ne risquent pas de se rencontrer, au cas où ce soit contagieux...La pauvreté.

 

 

Dieu n'a pas de chouchou.

 

 

On vit tous dans des strates, empilées les une sur les autres et ceux qui sont dans les strates du bas ont honte de ne pas avoir les moyens. La religion de la consommation les invite à sa messe, mais ils doivent rester debout au fond de l'église commerciale, à regarder sans communier, faute de moyens. 99 % de l'humanité est pauvre, les riches sont une minorité, même dans les pays riches. La norme c'est la pauvreté.

 

 

 

Dieu n'a pas de chouchou et n'aime pas plus Bill Gates que n'importe quel intouchable d'Inde. L'intouchable indien c'est vraiment le prototype de ce que peut-être ''les petites gens''. Ils peuvent, les petites gens chez nous, rajouter sur leurs cartes de visite : ''cassoss''. On les reconnaît les cassoss : ils ont des voitures de vingt ans d'âge, pourries, avec des cloques de vernis sur la carrosserie, ils sont fringués faut voir comme et mangent les raviolis en boite que les surplus européens ont refilé aux restos du cœur. C'est comme ça qu'on les reconnaît les cassoss...Selon ceux qui ne le sont pas et prônent le libéralisme, ceux là même qui remplacent le mot solidarité par assistanat et le mot services publiques par secteur publique.

 

 

 

On ne peut pas juger les gens comme ça, on ne peut pas juger les gens. Qui sommes nous pour juger ? On est tous sur terre pour la même chose, on est tous des enfants de Dieu. On est tous sur terre pour faire la même chose : s'unir à Lui. C'est comme ça que l'on réussit sa vie. Ensuite si on veut faire des tas de trucs : collectionner les timbres, travailler dans un hôpital, peigner le cou de la girafe, être instituteur, avocat, oui ! On peut le faire, mais ce n'est pas le but de la vie. Le but de la vie il ne faut pas le négliger, il ne faut pas qu'il passe en second.

 

 

On est tous semblables.

 

 

On est tous pareils. En certaines circonstances on est absolument semblables et si durant quelques décennies nos professions nous distinguent, quand on est vieux on se ressemble de nouveau très fort, dans nos souffrances, nos handicapes et nos regrets...Riches ou pauvres. Comment faire pour ne pas avoir de regret quand la vie professionnelle s'arrête ?

 

 

 

Dans un hôpital de soins palliatifs pour mourants on est tous pareils : une perfus est une perfus, qu'on soit riche ou pauvre, en chambre individuelle ou à quatre ! La souffrance est la même et la Lumière aussi. C'est tellement dommage que durant toute la vie l'illusion leur ait caché cette vérité et qu'il leur faille attendre la dernière extrémité, en attendant la suivante, pour s'en rendre finalement compte !

 

 

 

C'est bien si, durant notre vie, on peut vivre dans une maison plus confortable, rouler dans une auto qui tombe moins souvent en panne, être habillé de vêtements plus seyants, que nos enfants étudient mieux et qu'on aient à manger des aliments plus sains et mieux équilibrés. Si on peut le faire, alors oui : faisons-le ! Ce n'est pas interdit d'aller bien, mais que ce ne soit pas la, priorité de nos vies. Que ce ne soit pas les critères fondateurs de notre bien-être intérieur.

 

 

Être bien à l'intérieur.

 

 

Dans la vie, soit on est bien à l'intérieur, soit on est mal. Quand on est mal il peut y avoir des tas de raisons, mais pour être bien il n'y a qu'une seule vraie raison : c'est quand on est à sa place à faire ce que l'on doit faire et sa place c'est dans l'Amour de Dieu à l'aimer en retour. Quand on est dans l'Amour de Dieu on est à sa place et on est heureux. Après le fait de boire un daïquiri* au bord d'une plage de saint-Barth* ce n'est pas le bonheur si on n'a pas son esprit en paix, à l'intérieur.

 

 

 

Quand on a son esprit reposé à l'intérieur de cette dimension spirituelle, que d'aucun nommait le Royaume et d'autres Satçitananda, on est parfaitement heureux et à sa place. Si en plus on est au bord d'une plage des tropiques ça ne gatte rien. Si on peut, pourquoi pas. Si on est Saint-Barth [nom donné aux habitants de St-Barth, aux Antilles].

 

 

 

On peut aussi être sur un transat à dix sept euros, dans le jardin d'une maison à quatre cent euros de loyer, en plein cœur de l'entre deux mers à regarder, le soir, la lumière qui joue avec les feuillages des peupliers que le vent fait danser, en buvant une bière ou un verre de rosé. La béatitude est la même.

 

 

 

Le truc il est d'être d'abord heureux en soi. Il y a, apparemment, des tas de raisons d'être mal, mais c'est un mensonge : la raison de notre mal-être n'est pas que notre téléviseur ait un écran de cinquante cinq centimètre, ni que notre auto ait dix ans, ni même que notre maison ne soit pas plus grande, non. En vérité, la principale raison d'être mal c'est de ne pas être conscient de l'Amour que Dieu a pour nous, en nous.

 

 

Le moyen d'être heureux.

 

 

Le bien c'est d'être dans la béatitude, donc si tu n'y est pas tu es mal...Bien sur que, parfois, le mal est enluminé par une bonne soirée, un bon moment passé, une belle voiture neuve, une cuisine équipée, de l'affection etc...Mais le mal-être est la valeur par défaut de notre état psychologique et il faut toujours courir après les satisfactions pour être moins mal. Mais pourquoi ceux qui ont tellement d'argent doivent-ils en avoir plus et plus encore tout le temps ? Parce qu'ils courent après le bien être et que le bien être procuré par les choses matérielles c'est comme l’héroïne : il en faut de plus en plus pour un flash de moins en moins bon et de plus en plus court...

 

 

 

Ces riches déploient des trésors d'imagination pour trouver ce qu'ils pourraient bien s'acheter pour être heureux, comme les faveurs d'une fille mineure, pour certains, ou de la drogue de plus en plus forte, pour d'autres, ou certains privilèges, comme le voiturier des palaces ou de chez Faucon, à Paris, pour leur ouvrir la porte de leur taxi...Le problème est qu'ils confondent le bonheur et la satisfaction de leurs désirs.

 

 

 

Le seul vrai moyen d'être heureux, dans la vie, c'est de pouvoir aller en ce centre de nous où règne la Grâce de Dieu. Et ça l'argent ne le procure pas. C'est ça la vie, c'est ça le bonheur : on a en nous notre meilleure amie, la béatitude. Au début de la pratique qui nous intéresse, la béatitude elle est toute petite, après elle grandit et grandit encore. Tout est affaire de pratique.

 

 

Se pencher pour boire. 

 

 

C'est comme l'eau d'une oasis, dans le désert : il faut se pencher pour y boire, elle ne va pas vous sauter dans la gorge. Et puis si vous prenez un dé à coudre pour boire, ou une cuillère à soupe, une tasse, un verre à moutarde ou une chope d'un demi litre, vous ne serez pas désaltéré de la même façon. C'est la pratique : si vous avez très soif vous pratiquez beaucoup, et vous êtes beaucoup désaltéré. Si vous avez peu soif, vous pratiquez peu et vous êtes désaltéré au prorata de votre soif. Ce qu'il ne faut pas c'est boire peu alors que vous avez très soif, c'est d'attendre que l'eau vous saute dans la gorge.

 

 

 

C'est pareil pour l'Observance : plus tu pratique et plus tu reçois, plus tu vois l'Amour de Dieu et plus ça te motive à pratiquer : c'est un cercle vertueux, une dynamique positive. Parce que ça ne vient jamais de l'Amour de Dieu que tu en ais conscience ou pas : dieu il est en toi et te donne tout 24/24. C'est toujours une histoire de pratique. Il ne suffit pas d'avoir l'outil, encore faut-il s'en servir et s'en bien servir.

 

 

Ne culpabilisez pas. 

 

 

Par contre, surtout, surtout, si vous n'y arrivez pas, ne culpabilisez pas, ne culpabilisez pas, juste recommencez. Pendant que vous culpabilisez, que vous vous traitez de minable, que vous vous frappez le dos avec un chat à neuf queues, vous ne méditez pas. Juste méditez et ne vous fustigez pas. Dieu il ne juge personne : il est en partie en nous, nous y allons à sa rencontre ou pas. Si nous le faisons nous le rencontrons, si nous n'y allons pas nous ne le rencontrons pas. Mais on peut recommencer encore et encore, sans limite.

 

 

 

Dieu ne juge pas. Les juges jugent, mais Dieu n'est pas juge : il ne juge pas, juste il aime. Tu as le choix : recevoir ou non son Amour. Ça dépend de toi. Ça ne sert à rien de penser qu'on est incapable de le faire : si on passe trois heures à se dire qu'on ne peut pas méditer, on ne médite pas pendant ces trois heures. Ça ne sert à rien, il faut juste méditer, ,il faut méditer, en action et assis. Si tu n'écoutes pas cette ''voix'' intérieure qui te dis que tu ne peux pas méditer et que tu médites, tu t'aperçois que tu médites, que tu en es capable !

 

 

 

Il ne faut jamais s'en vouloir de ne pas y arriver, mais toujours recommencer.Ces derniers conseils sont à destination des Marcheurs, de ceux qui ont reçu la Révélation des techniques et savent comment méditer ainsi. C'est à la portée de tous, à la tienne aussi : juste il faut le demander.

 

 

 

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Rappel : il existe une page, accessible sur la page d'accueil du blog, intitulée : ''Le dictionnaire de la Madhyama-màrga'' où vous trouverez toutes les définitions [selon la voie] des mots sur lesquels vous avez un doute. [http://0z.fr/YxU5G]

 

 

 

*Agya : c'est le socle de la voie, fait des trois composantes de sa pratique, son ascèse. Ces trois composantes sont : le Service, leSatsang*, la Méditation. L'Agya est aussi une recommandation faite, aux Marcheurs, par leguide*. A un Marcheur qui désirait se retirer du monde, abandonner sa famille, pour se consacrer à la voie, l'Agya suivant lui a été donné par le guide :

 

 

 

«Tu dois assumer ton dharma [responsabilité, devoir] de père et d'époux. On ne peut laisser ses enfants sans père pour la pratique de la voie. Assumer ses responsabilité, ses devoirs est un Agya aussi important que Service, Satsang, Méditation».

 

 

 

L'Agya ne peut, ni ne doit, aller à l'encontre du libre-arbitre de l'individu pas plus que nuire à ses intérêts fondamentaux. Un Agya du type : ''donne tous tes biens au guide, quitte tout pour le suivre, déshabille toi et couche avec le guide''[par exemple] ne serait pas un Agya mais l'abus d'un supposé pouvoir et une rupture de la confiance unissant le disciple au maître [dans le sens compagnonnage du terme].

 

 

 

*Avatar : personne ayant traversé un Nirvikalpà-samadhi et ne s'étant pas désincarnée, comme il se passe habituellement dans ce cas, est restée vivante mais dont le faux-ego a grillé: un Avatar est l'instrument de l'Un. Les avatars sont souvent identifiés comme des Dieux incarnés.

 

 

 

*Bhakti : c'est la dévotion, c'est à dire la pleine conscience de l'Amour ressenti par la grâce du Saint-Nom et l'ardent désir, plein de reconnaissance, d'en jouir encore en se donnant à lui par l'Observance. Quand on vit Bhakti le but n'est plus la libération de l'âme mais la ''fréquentation'' assidue du Saint-Nom, par amour pour lui, sans se poser plus de question. C'est Bhakti, le vrai grand secret de la voie.

 

 

 

*Daïquiri : Cocktail inventé en 1893 par l'ingénieur Pagliuchi et composé de 4cl de rhum cubain, 2cl de jus de citron vert et d'1 cl de sirop de sucre de canne.

 

 

 

*Dharma : c'est les responsabilités, le rôle social, notre devoir durant notre existence. Le respect des lois, de la morale du pays et du temps où l'on vit et de nos différentes responsabilités et obligations est un dharma incontournable qui vaut l'Agya fondamental de la Madhyama-màrga.

 

 

 

*Dioïque : espèces végétales dont les organes reproducteurs, mâles et femelles, sont séparés en deux types de fleurs différents et deux individus différents.

 

 

 

*Eveil : Etat de Conscience atteint après un samadhi où le discernement, nommé alors juste-vue ou claire-vision est très important pour ce qui concerne la spiritualité. L'éveil est définitif mais n'est pas le but du mystique. On confond souvent l'éveil et la Libération des chaînes du samsarà.

 

 

 

*Éveillé : personne ayant atteint l'éveil. Un éveillé n'est pas un avatar*

 

 

 

*Marcheur : aspirant ayant reçu la révélation et pratiquant la Madhyama-màrga par l'Observance de L'Agya. Il est passé au cinquième-cercle: Màrga.

 

 

 

*Réalisation : Le but de la voie est la Réalisation. Quand on est dans un état de Service toute la journée, sans arrêt, du lever au coucher [mis à part les périodes de Méditation formelle] on a atteint la Réalisation. Un éveillé* peut ne pas avoir réalisé la voie, comme un Réalisé peut ne pas être éveillé. On peut être à la foi éveillé et réalisé. On ne peut se libérer qu'après avoir réalisé, c'est à dire avoir rendue la voie réelle dans son existence par l'Observance de l'Agya et la bhakti.

 

 

 

*Saint-Barth : est une île française des Petites-Antilles.

 

 

 

*Service : c'est la pratique de l'Agya qui correspond au karma-yoga et au non-agir des taoïstes, zen et dont il est question dans la bhagavad-gîtà. Cette pratique consiste à pratiquer la technique du Saint-Nom tout au long de la journée en faisant tout ce que l'on doit faire. C'est dans le Service que l'on rencontre la Grâce et que la Bhakti*se manifeste. Le but de la voie n'est pas l'éveil mais laRéalisation* et la Réalisation se fait dans le Service.

 

 

 

 

 

 

Gagner sa vie

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