| La Lumière intérieure, visible en méditant les yeux fermés et la Musique intérieure, audible à ceux qui méditent les oreilles à l'écoute de l'intérieur, sont des éléments décrits par toutes les mystiques du monde depuis le tout début de la religiosité et de la spiritualité. Voici un extrait trouvé sur un site [entrer: la gloire de la shekinah sur Google et aller sur la première proposition : rosae-crucis.pagesperso-orange.fr] ''Beaucoup de mystiques ont vu le Soleil intérieur, le Soleil de l'âme, qui est une émanation du Christ, Soleil des mondes spirituels. Beaucoup ont vu la Lumière dans laquelle le monde de l'âme baigne continuellement. Beaucoup ont ressenti, aussi bien que vu, cette Lumière. Mais peu réalisent que cette Lumière qui, pour le sens de l'âme, est si tangible, a une signification, et celle ci est la présence de l'Intelligence. Un manque d'intelligence spirituelle est expérimenté par l'âme comme obscurité, et c'est pourquoi l'Hadès du monde païen était une sombre et noire région où les ombres erraient dans la pâleur et le silence, quand elles n'étaient pas au supplice. Mais si l'esprit peut à la fois voir et ressentir, il peut aussi entendre ; et là il y a un "son" qui en appelle à l'oreille intérieure comme le doux carillon d'une cloche. Maintenant il est intéressant de savoir que dans la tradition Hébraïque la Gloire de la Shekinah était fréquemment accompagnée du bruit de tintement de cloches, qui nous révèle une fois la signification symbolique des douze cloches qui ornaient l'ourlet de la robe du Grand Prêtre et qui donnaient leur délicate musique lorsqu'il entrait dans le Saint des Saints. Nous pouvons ajouter qu'entendre le son de la cloche est justement une expérience commune mystique. Les théosophes parlent de "cloches astrales" par exemple; et pour le sens éthérique le cœur peut être entendu sonnant comme une cloche d'église dans son corps. A.E. [George William Russel], le célèbre mystique Irlandais, a décrit une expérience personnelle dans laquelle le Feu Serpent se précipitait en remontant dans son corps accompagné d'un son comme des cymbales s'entrechoquant, en tant qu'autre aspect du phénomène de cloche.'' Cette Lumière et cette Musique sont décrites comme les manifestations de la Shekinah qui est la nuée témoignant de la "présence-réelle" de Dieu. La Lumière intérieure se manifeste souvent, quand on pratique la technique de méditation dite ''de-la-Lumière'' sous la forme d'une nuée [dans le sens de multitude, kyrielle] de lumières scintillantes face aux yeux fermés du méditant. Les Rabbins définissent la Shekina [autre orthographe de ce mot qui en possède de nombreuses] comme étant la « gloire de Dieu » ou « l’Esprit de Dieu ». Dans la bible shekinah est traduit par : Gloria in excelsis Deo [gloire à Dieu au plus haut] pour désigner la présence divine en l'homme et in terra Pax hominibus bonae voluntatis [paix sur la Terre aux hommes de bonne volonté] pour désigner la présence de Dieu [sa gloire] dans le monde, entendu comme création. Les images associées à la Shekina sont la lumière, la Gloire divine, la manifestation de Dieu. Le terme arabe Sakînah, identique à l’hébreu Shekinah [demeure], se traduit par Grande Paix, l’équivalent de la Pax Profunda des Rose-Croix ou Béatitude ou Satcitananda des yogis [Sat chit Ananda]. La Sakînah arabe, ou islamique, dont dérive aussi le prénom Soukayna ou Sakine veut dire paisible et sereine. Certains le rapprochent aussi de soukkoun, signifiant silence. En arabe littéraire il se traduit par quiétude ou paix profonde. Ce dernier sens vient du Coran, où le mot apparaît sous la forme Sakîna signifiant demeurer. Dans la théologie et la philosophie médiévales, la Shekina est regardée comme la première entité créée : la lumière créée ou la Gloire créée. La Shekina est encore la première étape de l'itinéraire des mystiques dans l'ascension contemplative du monde divin. La Kabbale donne à Shekinah un alter-ego, un double, qui porte des noms identiques aux siens et possède les mêmes caractéristiques : le Metatron, nom numériquement équivalent à celui de Shaddaï, le « Tout-Puissant » [qu’on dit être le nom du Dieu d’Abraham]. Le mot Shekinah, [selon Strong, Dictionnaire de la Bible] se compose de chek : logement et de inah : le Seigneur. Le mot chek serait dérivé du mot Égyptien djed : structure ou soutient [Djed est le pilier, l'arbre de vie offert au pharaon par les Dieux]. Souvenez-vous de ces paroles : ''Comment donc ne croyez-vous pas que je suis en mon Père, et mon Père en moi ? '' Jean 15:11. ''Le corps est le temple de Dieu''. Ou plus exactement : ''Car le temple de Dieu est saint et c'est vous qui êtes son temple'' Corinthiens 3:16. L'Arbre de Vie se nomme l'Aśvattha en Inde, l'Arbre Bo ou le ficus religiosa des Bouddhistes, l'Asherah originel des Assyriens, le Java-Aleim [Jahva Alhim en hébreu] de la tradition cabalistique chaldéenne et les Sephiroth de la mystique juive cabalistique qui représente les dix forces de Dieu ayant créé le monde. Ces forces sont contenues dans la Lumière émanée...Celle que l'on contemple en Méditant à l'aide de la technique révélée. La présence tangible de Dieu, en nous qui sommes sa demeure, se manifeste par la Shekinah faite de Lumière, de sons de cloches [entre autres] et de la ''sensation'' de paix et d'Amour [le Saint-Nom ou Verbe]. Ce mot : Shekinah,pourrait être celui qui nous servirait à désigner l'ensemble composé du Saint-Nom, de la Lumière et de la Musique et qui est la part de l'Un présente en nous et qui nous donne vie. La shekinah est montrée au cours de la Révélation faite à l'aspirant qui entre sur la voie.
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