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15 février 2013 5 15 /02 /février /2013 13:50

   salle-de-Satsang-3.jpg

 

 

 

 

A la Madhyama-màrga chaque pratiquant vit chez lui, dans sa maison, son appartement, seul ou en famille. Il ne rend de compte ni n'obéit à personne, se contentant d'Observer l'Agya parce qu'il le veut bien, que cette Observance lui apporte ce qu'il en attend. S'il veut cesser de pratiquer il n'a de compte à rendre à personne et personne ne viendra lui en faire reproche : chaque être humain a été fait avec le libre-arbitre et aucun autre être humain ne peut le lui retirer.

 

 

 

Aucun concept, aucune morale ni dogme ne lui est imposé ; il pense ce qu'il veut à propos de ce qu'il veut. Il n'y a pas de pack conceptuel de groupe. Il y a autant de façons d'aborder la vie et le monde, à la Madhyama-màrga, qu'il y a de Marcheurs. Untel désire être végétarien, il sera végétarien, un autre mange de la viande, il ne cessera pas d'en manger sous la pression des autres pratiquants. Chacun évolue à son rythme, c'est une affaire strictement personnelle.

 

 

 

Pour entrer sur la voie il faut recevoir la Révélation, la Révélation de la Lumière intérieure et des techniques permettant de pratiquer la Méditation profonde [dhyàna] et le Service. Celui qui fait cette Révélation le fait parce que c'est son dharma mais il n'a pas de relation hiérarchique, verticale avec les Marcheurs. Aucune âme n'est supérieure à une autre si les mérites humains de chacun sont différents.

 

 

 

Le guide répond aux questions, libre à chacun de les accepter ou non, de suivre ses conseils, son enseignement ou non, mais en dehors de cela, de la Révélation et du Satsang, des conseils, le guide est une personne comme toutes les personnes : aucune voix ne lui parle, dans la tête, pour adresser un message au monde. Il ne lit pas dans l'avenir ni ne consulte des annales secrètes et éthérées. Il ne peut ressusciter les morts, ni marcher sur l'eau, ni reproduire les pains.

 

 

 

Les relations des Marcheurs, entre eux, sont celles de frères et de sœurs et le guide est un frère parmi les autres. A chacun son dharma selon ses compétences, son savoir, ses capacités. Dans une famille tout le monde ne fait pas la même chose, chacun à sa place.

 

 

 

Pourtant il existe, en France, un ashram de la Madhyama-màrga, un ashram qui n'est pas une communauté où vivent des Marcheurs. Cet ashram est un lieu où recevoir les frères et sœurs désireux de faire une retraite au calme, de se retrouver et de rencontrer le guide. Cet ashram est un lieu où recevoir des visiteurs désireux de partager le silence et la chaleur humaine désintéressée. Ceux-là seront reçus sans qu'il ne soit besoin de les '' convertir '' à la voie. Ce n'est pas comme ces séjours offerts à des prospects à qui on veut vendre la copropriété d'un village de vacances et qui sont tenus d'assister à des réunions commerciales.

 

 

 

Le libre-arbitre, le sens de l'hospitalité nous interdisent ce genre de démarche prosélyte. Si quelqu'un est désireux d'en apprendre plus sur la voie, alors il posera ses questions et il lui sera répondu, sinon son désire de retraite sera respecté. Cet ashram est un lieu où recevoir, aussi, les aspirants à la Révélation afin de les aider à s'y préparer. Cet ashram est aussi le lieu où cette Révélation est faite à ceux qui le désirent et ont été aspirants.

 

 

 

En tout cas cet ashram est le lieu du Satsang oral et où il est possible de rencontrer le guide, de partager avec lui et de poser toutes les questions possibles, de recevoir ses réponses. Dans cette maison vit une Marcheuse qui en est l’hôtesse. Cette Marcheuse a consacré son existence à la voie et suit l'Agya du matin au soir aussi profondément et fidèlement que possible. C'est elle qui '' gère '' cette maison sans rendre de compte à quiconque : cette maison est la sienne. Elle reçoit les invités et les traite aussi bien que possible, se faisant aider, parfois, par d'autres Marcheurs venus en renfort, qui pour servir de taxi, qui pour balayer, qui pour aider à faire les repas, la vaisselle ou pour s'occuper de la salle de Satsang.

 

 

 

Le guide vient à chaque fois qu'il est sollicité, pour donner Satsang ou simplement partager une tasse de thé dans le salon, assis face à la grande cheminée. Le guide est au service de ceux qu'il guide et le guide guide : il ne commande pas. Simplement quand un guide, en haute montagne, dit : '' il faut prendre cette voie '', toute la cordée le suit sans ressentir de subordination.

 

 

 

Vous pouvez, vous aussi, venir séjourner dans cet ashram : il dispose de chambres confortables et de tout le confort moderne : salle-de-bain et douche, chauffage, télévision, etc...Si nécessaire, de très jolies chambres d'hôte sont juste en face, indépendantes de l'ashram dans un ancien moulin rénové par ses propriétaires. Le séjour peut-être d'un W.E ou plus, à la convenance du '' retraitant '' et il est gratuit. Seule une participation aux frais est sollicitée, de l'ordre de 20 euros. S'il est nécessaire d'aller faire le transfert automobile entre la gare de Bordeaux, ou l'aérogare de Mérignac aller et retour, une participation aux frais de carburant de 20 euros également sera demandée, l'ashram se trouve à 80 km de Bordeaux, dans l'entre deux mers.

 

 

 

Vous êtes les bienvenus, qui que vous soyez, si vous désirez faire un break dans le calme absolu et partager, à l'envie, avec des personnes branchées du matin au soir sur la paix que tous nous avons en notre dedans.

 

 

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1 février 2013 5 01 /02 /février /2013 16:49

   Image-Royaume-des-Cieux.jpg

 

 

 

 

 

Il est en nous ; au centre de nous, une porte qui mène au Royaume, comme le christ disait. Beaucoup croient que ce Royaume là est celui des cieux, qu'il est enceint de hautes grilles qu'un portail monumental, gardé par Saint-Pierre, traverse et qu'il peut être atteint après son décès, pour y assister à son jugement dernier, y être récompensé de ses bonnes actions et puni de ses mauvaises.

 

 

 

Mais ce Royaume n'est pas un endroit loin de soi et le Christ, en parlant de lui, disait :

 

 

 

'' Si ceux qui vous guident vous disent : « voici, le Royaume est dans le ciel », alors les oiseaux du ciel vous devanceront. S’ils vous disent : « il est dans la mer », alors les poissons vous précéderont ; mais le Royaume est au dedans de vous et il est au dehors de vous. Lorsque vous vous connaîtrez, vous serez connus et vous saurez que vous êtes les fils du Père qui est vivant ; mais si vous ne vous connaissez pas, alors vous êtes dans la pauvreté et vous êtes la pauvreté. '' [L'évangile de Thomas, Logion 3]

 

 

 

Et aussi :

 

 

 

Ne savez-vous pas que vous êtes un temple de Dieu, et que l'Esprit de Dieu habite en vous ? ” [Corinthiens 3:16]

 

 

 

Voilà qui est posé : le Royaume est au dedans de nous, l'Esprit de Dieu habite en nous. Certains pourraient se demander comment un Royaume peut être contenu dans un '' dedans-de-nous''. Vous aurez compris que ce Royaume n'est pas un lieu physique. Il ne faut pas chercher à le comprendre avec son intelligence, selon des critères que nos connaissances nous ont données. Non, il faut simplement désirer le connaître et tout faire pour cela. Le désir de lui procède de la foi, sa découverte d'un constat.

 

 

 

S'il n'est pas un lieu physique, le Royaume n'en est pas, pour autant, une métaphore : il est réel et il est possible d'y séjourner de son vivant incorporé [in-corpus]. Inutile d'écrire que ce Royaume est infini et qu'il n'est pas possible de le visiter entièrement durant cette vie que nous vivons maintenant [en cet instant] et que si on peut y séjourner ce n'est pas dans son entièreté. Pour si peu qu'il nous soit possible de le connaître, dans cette vie, l’aperçu suffit à faire notre bonheur, à nous apporter la paix et à susciter notre reconnaissance.

 

 

 

Ce Royaume est un état de Conscience transcendant que la Méditation, connue en Inde sous le vocable de '' dhyàna '' cherche à atteindre et qui est nommé : '' satçitanand '' ou '' Conscience-de-la-béatitude ''. Difficile de lui trouver un autre nom tant est complexe, composite le '' bouquet '' de sensations qu'il suscite. Dans ces sensations on peut entrer des qualificatifs comme '' paix '', ''bonheur '', '' sérénité '', '' joie '', '' reconnaissance '', '' dévotion ''...

 

 

 

Pour connaître ce Royaume il faut aller vers lui. Pour aller vers lui il faut le vouloir, le désirer, en avoir besoin et que ce besoin devienne irrépressible. Pour avoir le désir de connaître le Royaume dont parlait le Christ ; celui du dedans de nous, il faut en avoir besoin, ou plutôt avoir la conscience de ce besoin. Tant qu'une personne met son espoir de bonheur dans ce que propose ce qui est à l'extérieur d'elle : personnes ou biens matériels, position sociale, reconnaissance, honneurs, responsabilités, jouissances diverses, elle ne peut pas goûter à la paix du Royaume, à la paix de son dedans. On ne peut courir plusieurs chevaux à la fois. Dans l'évangile selon Matthieu il est écrit :

 

 

 

''Nul ne peut servir deux maîtres ; car, ou il haïra l’un et aimera l’autre, ou il s’attachera à l’un et méprisera l’autre : vous ne pouvez servir Dieu et Mammon''.

 

 

 

Les pauvres peuvent aimer lire ces lignes qui ne les dérangent pas et donnent une certaine beauté, légitimité à leur dénuement, tandis que les riches les détestent. Dans la vie, il n'est pas question de manquer de tout, mais quand une personne possède de quoi la faire vivre dans le luxe plusieurs milliers d'années et dans le confort plusieurs milliers de familles pauvres pour toute la durée de leurs existences, croyez-vous qu'elle soit préoccupée de son salut ? Qu'elle désire le Royaume ? Quand elle en possède un.

 

 

 

C'est ainsi que le Christ disait que pour un riche l’accès à ce Royaume était impossible, non pas parce qu'il lui était interdit, mais bien parce que le riche ne le désire pas : c'est lui-même qui s'en interdit l'entrée. Il n'y a aucun cerbère à l'entrée du Royaume : il est ouvert à tous, constamment.

 

 

 

La sagesse populaire a coutume de dire que '' l'argent ne fait pas le bonheur '' et c'est une vérité : l'argent ne fait pas le bonheur s'il offre de nombreuses satisfactions. Dans notre société il est difficile de vivre normalement sans argent, c'est pourquoi la sagesse populaire rajoute souvent '' mais il y contribue '' ; on en a besoin pour absolument tout et pour satisfaire les besoins essentiels à la vie il en faut, de l'argent et il en faut de plus en plus, tant augmente les prix de l'essentiel : le logement, l'énergie, la nourriture, les vêtements, les soins, sans parler des loisirs.

 

 

 

La misère c'est de manquer de l'essentiel, la modestie, la tempérance c'est d'avoir cet essentiel et de s'estimer heureux d'avoir le temps de se consacrer à autre chose qu'à l'accumulation de richesses et c'est la sagesse.

 

 

 

Il ne faut pas confondre la satisfaction et le bonheur. En vérité seule la Conscience de la Béatitude, la Conscience de ce Royaume de notre dedans apporte le bonheur et tout autre moyen tenté est d'avance voué à l'échec et à la frustration, à la souffrance. La réussite sentimentale, professionnelle et sociale si elles apportent la satisfaction, l’épanouissement personnel n'apportent pas le vrai bonheur, l'irremplaçable, l'unique bonheur qu'apporte, à l'âme, le retour à son milieu d'origine, en toute Conscience.

 

 

 

Si les réussites sociales n'apportent pas le vrai bonheur elles ne sont pas, pour autant, à refuser si nos mérites nous les procurent. Ce qu'il faut c'est garder chaque choses à leurs places, ne pas les confondre et négliger le Royaume à cause des biens matériels et sentimentaux. Il n'est pas qu'une façon d'aller sur la voie qui est la notre, la Madhyama-màrga. Il en est, sur la voie, comme dans l'église : elle est faite des laïques et des religieux, ecclésiastiques. Aucune démarche n'est mieux qu'une autre et à chacun ses devoirs. Les devoirs, nous leur donnons le nom de '' dharma '' et ils doivent être respectés, assumés comme l'Agya.

 

 

 

Quand on est parent on se doit à ses enfants avant même de s’asseoir en Méditation et ainsi pour chaque responsabilités vis à vis d'autres qui dépendent de nous. Nous devons assurer les besoins fondamentaux, le confort de ceux qui dépendent de nous, c'est notre dharma et à cause de cela la vie monastique n'est pas souhaitable dans ce cas là. Mais rien ne nous empêche d'être en '' état-de-Service '' dans l'accomplissement de son dharma.

 

 

 

Gagner l'argent nécessaire à la vie de sa famille n'est pas servir Mammon. C'est là le rôle et l’intérêt d'avoir un maître spirituel vivant : il est à même de nous entendre et de nous conseiller quand un doute nous prend. Aucun livre, aussi saint soit-il, ne peut remplir cet office, même si la solution y est inscrite, nous ne saurons pas forcément la voir, la discerner. Quand les doutes, la confusion nous aveuglent il nous faut, à côté de nous, un lecteur qui voit clair. Hélas, souvent quand on est aveuglé par les doutes et la confusion on ne s'en aperçoit pas et on rejette même l'idée de maître à cause de faux-maîtres plus intéressés par les honneurs et la dévotion que leurs disciples leur procurent que par l'accomplissement de leur dharma dans la Conscience de la béatitude.

 

 

 

Apprenez à reconnaître le bon arbre à ses fruits : les fruits d'un bon arbre son de bons fruits.

 

 

 

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7 novembre 2012 3 07 /11 /novembre /2012 13:40

  Harmonieuse-Creation-Divine.jpg

 

 

 

 

 

 

 

Re-centrage, Conscience, reconnaissance, dévotion...

 

 

 

Le titre de ce texte, soumis à votre lecture, est le résumé du chemin parcouru par le Témoin [âme incarnée] de l'inconscience à la dévotion. Ce mot ; ''dévotion'', a souvent une connotation négative pour les ''esprits-forts'' qui prônent l'indépendance, la liberté et ne croient pas en la transcendance. Ceux-là mettent sur la dévotion une charge péjorative importante la qualifiant de soumission aveugle. Ce sont souvent les mêmes, mais pas toujours, qui n'aiment pas le mot ''gentillesse'' et considèrent cette qualité comme une faiblesse, de la naïveté...Ce texte ne leur est pas destiné, non pas qu'on leur en interdise la lecture, mais parce qu'ils n'y trouveront rien qui puisse les intéresser...Mais sait-on jamais : s'ils lisent ce texte peut-être que la graine poussera en eux quand-même, après tout la terre est la même chez tous.

 

 

 

Pour les autres, ceux que ce mot de dévotion n'effraie pas, il est tout de même nécessaire de donner notre définition de cet état d'âme : la dévotion est l'état où nous plonge la Conscience de Dieu. Il ressemble à un sentiment d'amour et de reconnaissance mêlés. Évidemment la dévotion n'est pas le fanatisme ni la soumission. L'être humain a été voulu doté du libre-arbitre et ce libre-arbitre n'est pas une fleur faite à l'homme par un Dieu éthique qui aurait voulu faire excuser sa toute puissance, non : le libre-arbitre est l'indispensable condition à l'accomplissement du propos même de la vie humaine [selon la voie]. Sans le libre-arbitre l'être humain ne peut retourner au Royaume en toute Conscience. Le Royaume [Satçitananda] sans le libre-arbitre ne serait qu'une prison, une prison dorée mais une prison quand-même.

 

 

 

'' La dévotion est la perle du chemin '' comme disait un sage. La Madhyama-màrga, s'il ne fallait utiliser qu'un seul mot pour la définir, se définirait comme un yoga [Union] originel regroupant, en une seule pratique, les trois yogas de la Trimàrga plus le raja...Ce n'est pas une création moderne, syncrétique, venue de Los Angeles qui aurait artificiellement mis ensembles l'ajna, le karma, le bhakti et le raja-yoga. Pour nous qui la vivons quotidiennement, la voie est celle dont parle la Bhagavad-Gîtà. Non pas celle que pratiquent les ''hare-krisnah'', ces dévots qui défilent dans les rues de nos villes, habillés à l'indienne et chantant leur mantra en faisant tinter leurs petites cymbales, non : la voie est celle dont parlait lord Krishna à Arjuna. Le reste est une invention des hommes, comme d'autres pratiques spirituelles inspirées d'éveillés vivants mais qui ont perdu l'essence de l'enseignement quand ils se sont désincarnés. C'est ce qui est arrivé à l'enseignement du Christ, de Bouddha et de Lao-Tseu aussi, pour ne citer qu'eux.

 

 

 

On peut-être un parfait yogi, maîtrisant les àsanas avec la souplesse d'un contorsionniste, et n'être qu'un bon technicien, sans la dévotion. La dévotion est le sel de la pratique. Plus qu'une éventuelle libération des chaînes du samsàra, la dévotion est le but de la voie...Certains romantiques ont l'habitude de dire que lorsque l'on est amoureux l'existence devient magique. La dévotion est comme ça : elle rend la vie magique...

 

 

 

Certains sont entrés dans la voie, ont reçu la Révélation pour de mauvaises raisons et n'y ont rien trouvé : la Lumière brillait, quand ils pratiquaient la technique de Méditation Révélée, mais ne les éclairait pas, la Musique résonnait, en eux, quand ils l'écoutaient en pratiquant la technique de Méditation appropriée, mais elle ne les adoucissait pas, le Saint-Nom respirait, mais ils n'y sont point entrés, restant au dehors, à la surface de la Conscience. Pourquoi ? Parce qu'ils étaient entrés, sur cette voie, pour de mauvaises raisons : augmenter leur force spirituelle, leurs pouvoirs, réveiller complètement leurs chakras etc...

 

 

 

D'autres y sont entré pour de bonnes raisons : parce que l'appel du Satsang a réveillé, chez-eux, la soif de Vérité, de simplicité, d'intériorité et ils ont Observé l'Agya. Parmi ceux-là il en est qui ont rencontré la dévotion, alors tout a pris un sens, la catalyse a fonctionné, la magie de la Grâce a opérée : leur vie est devenue magique. Quand on vit la dévotion qu'importe notre salut, qu'importe la libération, l'éveil, la Réalisation : on ne veut que se laisser aimer et aimer en retour. C'est aussi simple que ça : se laisser aimer et aimer en retour. Telle est la dévotion.

 

 

 

Re-centrage, Conscience, reconnaissance, dévotion...

 

 

 

C'est le cheminement de la Conscience [le vrai ''soi''] sur le chemin spirituel qu'est la voie : dans son existence quotidienne on se rend bien compte que l'on est souvent mis hors de soi, écartelé par toutes les informations qui nous viennent de notre environnement, via nos sens, et par les pensées, les impressions et les sentiments que ces sollicitations suscitent...On se sent dépossédé de soi-même, en proie à des courants contraires qui nous plongent dans le stress, l'énervement et la dépression. On voudrait revenir à soi-même, fermer les fenêtres de nos perception sur toutes ces sollicitations extérieures sans, pour autant, se couper du monde, mais comment faire ?...

 

 

 

Re-centrage :

 

 

 

C'est le propos de l'Agya : nous permettre de retourner en notre centre, dans cet œil du cyclone où règne la paix...Dans l'agitation du monde, de nos sens et, subséquemment, de notre mental une halte, un havre de paix est le bienvenu. Un des trois composants de l'Agya ; le Service, nous permet de nous recentrer, tout au long de la journée, chaque fois que l'on se rend compte que l'on a perdu le fil de nous-même, de notre vie, dans les fantasmes des impressions mentales.

 

 

 

Le monde, nos sens, le mental en roue-libre, sous l'emprise du faux-mental composent la force centrifuge qui tire notre Conscience [le vrai ''soi''] hors de son centre et font qu'elle se perd et ne sait comment revenir.

 

 

 

La '' Méditation-en-action '' ou karma-yoga ou encore Service est la force centripète qui ramène la Conscience en son centre et c'est en ce centre qu'est l'équanimité, la paix...Alors seulement on voit le monde qui nous entoure avec la juste-vue ; on y voit la Grâce et cette vision nous ramène encore au centre...Alors, et seulement alors on a la pleine Conscience de notre vie.

 

 

 

Conscience :

 

 

 

Cette re-prise de Conscience est l'étape deuxième de cette progression décrite par le titre de ce texte. Quand notre attention retrouve le centre elle retrouve la Conscience, la juste-vue. La vision du monde qui nous entoure n'est plus embrumée par les fantasmes, les aberrations d'un mental sous influence [mauvaise influence, celle du faux-égo] ; on voit les choses telles qu'elles sont et ce qui est la Création [de Dieu] nous apparaît magique et pleine d'harmonie. Avez-vous remarqué que dans la nature tout est harmonie ? Qu'il n'y a jamais une couleur, une teinte, un ton, une forme qui ne va pas avec l'ensemble ? Mis à part les constructions humaines, parfois.

 

 

 

Alors tout est parfait et il n'est pas de mauvais temps ni de beau temps : il n'y a que la magie parfaite de la grâce de l'Un...C'est la dévotion déjà : la Conscience de la perfection de la Création. On se sent vivant et parfaitement faire partie de cet ensemble, la Création...On se sent une créature, ni plus, ni moins que les autres créatures, animales et végétales, comme les amérindiens se sentaient avant la venue de la '' civilisation ''...On prend Conscience de l'harmonie parfaite qui règne sur le monde de l'Un et on désire en faire partie, humblement, avec reconnaissance...Alors, reconnaissant la perfection de tout cela on éprouve de la...

 

 

 

Reconnaissance :

 

 

 

La reconnaissance est l'étape troisième du cheminement vers la dévotion, cette '' perle-de-l'instant ''. reconnaissance dans l'acception première du mot qui n'est pas exclusivement de la gratitude, mais le fait de re-connaître, de connaître à nouveau quelque chose que l'on connaissait déjà et que l'on avait oublié : l'harmonie dégagée par la perfection de l'Un à travers sa Création et dans l'instant présent. Alors la gratitude vient : on remercie l'Un de tant de perfection, alors devient possible la...

 

 

 

Dévotion :

 

 

 

La boucle est bouclée, la fusion devient possible et la magie opère : notre existence devient celle d'un amoureux qui rit d'un rien, simplement parce que l'amour est présent dans sa vie et l'on n'est plus jamais seul, même sans personne autour...Après la Libération et toutes ces sortes de choses sont oubliée : seule compte la Conscience de Sa présence en nous et de notre Conscience en elle...

 

 

 

 

 

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13 octobre 2011 4 13 /10 /octobre /2011 16:50

 

 

 
blog 6
 
 
 
Quand on est chercheur ce que l'on cherche c'est la Vérité; c'est à dire ce qui est vrai pour tous et chacun, et pas quelque chose de relatif ou, pire, de faux avec une apparence de vrai. La peur de se tromper et d'aller sur une voie erronée, où l'on perdrait son temps et son énergie vainement, nous rend prudents et nous empêche, parfois, de nous décider et d'aller sur une voie rencontrée qui nous semble parler de Vérité.
 
 
 
Il y a un moyen, quand on a reçu la révélation, c'est à dire que l'on est Marcheur, de savoir si quelque chose est vrai ou faux, bon ou mauvais sans risque de se tromper et sans faire appel aux critères moraux ou religieux que l'on a apprit et ce moyen c'est la Méditation, l'expérience du Saint-Nom.
 
 
 
Par exemple : si vous désirez savoir si une activité est bonne ou mauvaise il vous suffit de constater si elle vous permet de rester dans la Méditation-active [le Service] ou vous en éloigne. Une activité qui vous empêcherait de rester concentré sur le Saint-Nom ne serait pas positive, au regard de la pratique de la voie.
 
 
 
Si pour vous cette pratique est essentielle tout ce qui la favorise est positif, à contrario tout ce qui l'empêche est négatif. Il ne s'agit pas, forcément, de refuser toutes activités qui ne favorisent pas la pratique du Service car il existe des activités où l'usage intensif de l'intelligence et l'inter-action avec d'autres individus demandent de s'investir beaucoup, ce qui ne favorise pas la Méditation-active ou Service [ou non-agir]. Ce n'est pas impossible mais c'est difficile, parfois, surtout pour les jeunes  Marcheurs manquant de pratique.
 
 
 
Si la pratique de l'Agya [le socle de la voie] est essentielle dans la vie d'un Marcheur, l'assumation de ses devoirs et obligations sociales, familiales et professionnelles l'est tout autant. On ne doit jamais sacrifier son dharma [ses obligations, son devoir] à la pratique de l'Agya. Le dharma passe avant tout. Assumer son dharma est un Agya particulier, unique qui se suffit à lui même.
 
             
            
 
Le Saint-Nom fait, entre autre, office de base référentielle: quand on ressent le feeling que sa fréquentation provoque en nous, on l'apprécie tellement, c'est tellement et fondamentalement ce qu'il nous faut et que l'on attendait depuis toujours que l'on veux le ressentir autant que faire se peut.
 
 
 
Quand quelque chose nous éloigne de ce feeling, on l'évite, si possible. C'est sûr que de tailler la vigne favorise plus la méditation que de travailler dans une salle de marché devant plusieurs moniteurs pleins de chiffres et de graphique avec, à la main, toujours deux téléphones et plusieurs interlocuteurs. Sans parler du poids de la responsabilité qui pèse sur nous.
 
 
 
C'est peut-être pour cela qu'il a été dit: ''il sera plus facile à un chameau de passer par le chas d'une aiguille qu'à un riche d'entrer au royaume des cieux.''
 
 
 
Parfois nous avons une existence compliquée et la pratique de l'Agya a du mal à trouver sa place dans cette complication. Quand on entre sur la voie on est motivé par quelque chose de si fort que l'on est prêt à simplifier son existence. Un adolescent, un très jeune adulte sort chaque Vendredi et Samedi soir. Il va danser en boite de nuit, souvent consomme de l'alcool en excès et parfois d'autres produits psychotropiques moins légaux mais tout aussi ''transcendantaux''.
 
 
 
Mais voyez-vous beaucoup de personnes mariées, et à fortiori parents, agissant ainsi ? Non, elles se ''rangent'' et leurs vies sont simplifiées. Bien sûr que si elles regrettent leurs sorties et leurs excès elles ne seront pas heureuses dans ces existences simplifiées mais faire un choix c'est toujours abandonner quelque chose pour avoir autre chose. C'est la maturité. Pour la voie c'est la même chose.
 
 
 
Elle ne devient pas la seule ''chose'' qui compte dans notre vie, mais celle qui compte le plus. La famille, notre conjoint, nos enfants, le travail, l'implication dans des activités conviviales, communautaires et/ou sociales et humanitaires ont une importance non négligeable. Mais le Marcheur évitera, autant que cela sera possible sans négliger son dharma, toute activité mauvaise [du point de vue de l'Agya].
 
 
 
Mais pour un chercheur, qu'est-ce qui peux l'aider à savoir si une chose est bonne ou mauvaise? Le bon sens, le sens moral, les lois et les réglementations. Mais à part ces aides précieuses?
 
 
 
Rien. Il doit s'en remettre à la Grâce de l'Un qui ne manque jamais aux chercheurs sincères qui vont sur la route avec un réel désir de vérité. Le Satsang [qui est parole de vérité] doit toucher l'âme via les oreilles. Si le Satsang fait vibrer, en vous, une corde qui vous plaît, allez-y: faites confiance...
 
 
 
 
 
           
 
            Digg-like Buzz Every-Web
 

Reconnaitre le bon du mauvais

 

 

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8 septembre 2011 4 08 /09 /septembre /2011 20:15
Voici la deuxième ''livraison'' des twitts...Bonne lecture.
 
             twitts 2
  
 
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3 septembre 2011 6 03 /09 /septembre /2011 18:05
Twetter nous oblige à la concision et la concision porte des fruits de vérité. Quelques twitts réunis dans une page de satsang courts à méditer, si on y est sensible.
              twitts-001-001-copie-1.jpg
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